Encore un bon article du Diplo :
« Un nouveau drame de l’immigration », déclarent les présentateurs de télévision d’un air contrit : jeudi 3 octobre, le naufrage, au large de l’île italienne de Lampedusa, d’une embarcation partie de Libye et qui transportait de quatre cent cinquante à cinq cents migrants s’est soldé par la mort d’au moins trois cents personnes. Dans l’exposition d’esquisses cartographiques « Cartes en colère », Philippe Rekacewicz revenait, à partir de plusieurs figures, sur la « véritable stratégie de guerre » mise en œuvre par l’Europe pour contenir « l’envahisseur ». Extrait :Mourir aux portes de l’Europe
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Grosfoguel, who teaches in the department of Ethnic Studies at UC Berkeley, gives a decolonial description of fundamentalism which should give food for thought for all those Westerners who would like to save minority citizens from themselves, particularly Muslims, by banning headscarves and other such measures. Here is the quote from Grosfoguel (2010): If we define fundamentalism as those perspectives that assume their own cosmology and epistemology to be superior and as the only source of truth, inferiorizing and denying equality to other epistemologies and cosmologies, then Eurocentrism is not merely a form of fundamentalism but the hegemonic fundamentalism in the world today. Those Third Worldist fundamentalisms (Afrocentric, Islamist, Indigenist, etc.) that emerge in response to the hegemonic Eurocentric fundamentalism and that the ‘Western’ press put in the front pages of newspapers every day are subordinated forms of Eurocentric fundamentalism insofar as they reproduce and leave intact the binary, essentialist, racial hierarchies of Eurocentric fundamentalism. Weapons of mass destruction being used in the Middle East by a crazy dictator. Send in the US and its allies! Wait a second... why does this scenario
Comme plusieurs d'entre vous, je pleure l'Égypte sans cesse. Même le très eurocentrique et très laïque Jamal Berraoui comprend que la répression et le terrorisme d’état ne sont pas la solution pour mettre fin à l’islamisme. Des décennies de despotisme en Égypte, en Tunisie et ailleurs n’ont pas réussi à le faire. Pourquoi la répression égyptienne actuelle réussirait-elle? N’est-ce pas le comble de l’imbécillité de combattre le même problème de la même façon pendant tant d’années sans succès? Comme le comprend M. Berraoui, le terrorisme d’état mène à un double échec : moral et stratégique. Lire son entrée de blogue La tragédie Égyptienne
Une analyse d'analyse d'Alain Gresh, pointue et documentée :
http://blog.mondediplo.net/2013-08-26-Egypte-chroniques-d-une-contre-revolution-I Casablanca : ville intense, mouvementée, magnifique. Casablanca : ville à deux vitesses. Casablanca : une masse arabophone et berbérophone, le regard tourné vers la Mecque, dominée par une élite francophile, le regard tourné vers Paris. Casablanca : la mer, la plage, les boulevards, les places et les parcs, les cafés, les klaxons, les mosquées… Voici un excellent article signé Jacob Cohen. Par contre, mis à part les questions de « menace islamiste » qui ne sont en général qu'une diversion dans la bouche ou sous la plume des Occidentaux (bien réelle pourtant dans les zawiyas et les mausolées en terre d'islam), je m'inquiétais depuis des mois de la situation égyptienne. Premièrement, Morsi enlevait progressivement les pouvoirs des autres paliers de gouvernement pour les mètres sous la main de l'exécutif (le président quoi). Il faut plus que des élections pour constituer une démocratie, on le sait bien. Deuxièmement, le pays glissait vers la guerre civile, rien de moins.
Personnellement, à choisir entre une dictature militaire et une guerre interne du genre Syrie actuelle ou iban d'antan, je préfère (difficilement) la première option. Reste à vérifier si l'armée saura apporter ce minimum de sécurité dans les quartiers de la belle Égypte, ce qui est loin d'être le cas pour l'instant. Pauvre monde arabe! Pleurons... In the last decade, a lot of public money has been spent in Canada and other Western countries to figure out how to manage religious diversity. This has resulted in a bit of a boom in the academic study of religion in Western universities. One might be tempted to delight in this situation. However, if we look at the situation from a critical and decolonial perspective, there is also considerable reason for concern. To put it bluntly, this rise in interest is driven principally by fear after the events of 9/11. It is also no mystery that the top of the list of fears caused by these events is fear of Islam and Muslims (Islamophobia). Society investing large sums to try to face its fears is no doubt better than allowing these fears to go unchecked. However, the question of motivations must be examined.
Many factors lead me to believe that expressions like “managing religious diversity”, attached to so many of the well-funded academic research projects these days, are euphemisms for “controlling religious minorities”, particularly Muslims. A blog entry is not the right forum for me to make a detailed exposition to back my claims up, but I am certain many readers will be able to fill in many of the dots for themselves. Let me add that I do not deny the necessity for societies to manage religious diversity in some way. Yet, it is important to ask who is doing the managing and who is being managed. If the answer is Western-Centric elites managing/controlling marginalized minorities, then the task of monitoring the managers seems more important to me than the managing itself. |
AuthorTransdisciplinary scholar of Islam and Sufism. Archives
September 2022
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